ENQUÊTE
LA FACE CACHÉE DE L'ORIGINE DU MONDE
Art
Quatre années d’enquête d’analyses et d’expertises, pour vous révéler un trésor inconnu peint secrètement par Gustave Courbet en 1866 : L’Extase.
Tout commence un triste après-midi de Janvier 2010, où la pluie bat le pavé parisien ; Je rentre m’abriter dans une petite boutique d’antiquaire de quartier. Elle tombe bien cette averse, et l’antiquaire aussi…
LE CHEF-D’ŒUVRE
Une petite toile mal éclairée, non encadrée, capte mon regard. Attiré par une force magnétique, je m’en approche comme aimanté : Un Portrait de Femme.
L’impression de bonheur sensuel du visage féminin représenté, me saisit. Cette femme est vivante; superbe touche vigoureuse, qui semble indiquer qu'il s'agit là de l'œuvre d'un artiste confirmé; d’un style très réaliste et classique; une carnation parfaite, fabuleusement modelée; un vrai chef-d’œuvre, que je voulais déjà ! Je retourne la toile : châssis à clefs typiquement XIXème, toile d’époque, un vague cachet tamponné à l’encre sur le revers.
quelques instants plus tard je ressortis de la boutique, la facture en poche et « ma Belle » bien emballée sous le bras.Ce portrait féminin très particulier éveillait sans réserve toute ma curiosité. Ne rien savoir de cette jeune femme mystérieuse qui me procurait une émotion indéfinissable, m’interpellait.Une envie de découverte de l’autre, savoir qui est-elle ? Une puissante énergie émanait de cette femme qui avait une âme…
Je retournais le tableau et constatais que les quatre côtés de la toile, sur les chants du châssis, étaient peints et que la bordure était grossièrement découpée. Etrange… me disais-je. Serait-ce le morceau d’une œuvre plus grande ? J’observais la coupure de la toile, qui avait été pratiquée sur la base du cou.
Mais alors, MA BELLE A ETE DECAPITEE ! QUEL CRIME !
Après avoir longuement contemplé l’expression fabuleuse et sensuelle du visage de cette femme qui vivait encore malgré sa décapitation, la chasse à l’assassin qui l’avait mutilé, allait commencer tout doucement cette nuit-là sans que je m’en doute. Penché sur la victime comme l’aurait fait un légiste, j’observais à la lumière d’un projecteur.
ART
LA DÉCOUVERTE
L’œuvre est petite, mais l’art y est immense !
ART
Un trésor inconnu
peint secrètement par
Gustave Courbet
Voici les péripéties d’une enquête explosive dans l’univers des Arts, qui perce enfin les mystères du plus célèbre tableau de Gustave Courbet, l’Origine du monde.
Vous découvrirez notamment un chef-d’œuvre magistral et grandiose, réalisé secrètement par le Maître en 1866 et totalement méconnu aujourd’hui : l’Extase.
Cette œuvre était alors, le pivot central d’une suite osée mais non vulgaire, sur la volupté féminine:
Avant… Pendant… Après… les plaisirs.
Si vraie, sans tricherie, d’une insolente beauté, jamais l’artiste n’avait fait de ses désirs une peinture si brûlante, si charnelle, si vivante; Hélas, cette merveille de sensualité ne vécut intacte que trois mois. Dévoilée sous le sceau du secret au richissime Turc Khalil-bey, il souhaita aussitôt l’acquérir. Par respect pour sa maîtresse Johanna qui en était le modèle, Courbet morcela alors l’Extase en plusieurs tableautins, et ne lui en cédât qu’un, exquisément cadré certes, mais surtout anonyme. Sans visage et sans nom, ce petit bijou de féminité, sera finalement baptisé au siècle suivant « l’Origine du monde».
Cependant, la redécouverte de l’Extase, gène… car depuis l’entrée de l’Origine du monde au Musée d’Orsay en 1995, ses conservateurs s’étaient efforcés de faire oublier son acte de naissance et étaient parvenus à en faire un Mythe; Pour accroître l’attractivité du Musée, Ils pensaient même à triompher de l’histoire, en hissant leur petit fragment au rang de chef-d’œuvre absolu : « La Joconde d’Orsay ».
Aussi, vous serez témoin de l’apparition d’un miracle physique, élaboré en 2014 dans les coulisses du Musée d’Orsay, destiné à enterrer définitivement l’Extase, bien trop embarrassante …
Mais, quand les preuves historiques et techniques viennent à faire surface, peut-on continuer à tromper le public par un déni de naissance, et immoler ainsi l’Histoire de l’Art sur l’autel de la Cupidité ?
Telle est la question posée à notre Ministre de la Culture.
LA DÉCOUVERTE
Quatre années d’enquête, d’analyses et d’expertises, pour vous révéler un trésor inconnu peint secrètement par Gustave Courbet en 1866 : L’ EXTASE
Tout commence un triste après-midi de Janvier 2010, où la pluie bat le pavé parisien ; Je rentre m’abriter dans une petite boutique d’antiquaire de quartier. Elle tombe bien cette averse, et l’antiquaire aussi…
LE CHEF-D’ŒUVRE
Une petite toile mal éclairée, non encadrée, capte mon regard. Attiré par une force magnétique, je m’en approche comme aimanté :
Un Portrait de Femme.
L’impression de bonheur sensuel du visage féminin représenté, me saisit. Cette femme est vivante; superbe touche vigoureuse, qui semble indiquer qu'il s'agit là de l'œuvre d'un artiste confirmé; d’un style très réaliste et classique; une carnation parfaite, fabuleusement modelée; un vrai chef-d’œuvre, que je voulais déjà ! Je retourne la toile : châssis à clefs typiquement XIXème, toile d’époque, un vague cachet tamponné à l’encre sur le revers.
Quelques instants plus tard je ressortais de la boutique, la facture en poche et « ma Belle » bien emballée sous le bras. Ce portrait féminin très particulier éveillait sans réserve toute ma curiosité. Ne rien savoir de cette jeune femme mystérieuse qui me procurait une émotion indéfinissable, m’interpellait.Une envie de découverte de l’autre, savoir qui est-elle ? Une puissante énergie émanait de cette femme qui avait une âme…
Je retournais le tableau et constatais que les quatre côtés de la toile, sur les chants du châssis, étaient peints et que la bordure était grossièrement découpée. Etrange… me disais-je. Serait-ce le morceau d’une œuvre plus grande ? J’observais la coupure de la toile, qui avait été pratiquée sur la base du cou.
Mais alors, MA BELLE A ETE DECAPITEE ! QUEL CRIME !
Après avoir longuement contemplé l’expression fabuleuse et sensuelle du visage de cette femme qui vivait encore malgré sa décapitation, la chasse à l’assassin qui l’avait mutilé, allait commencer tout doucement cette nuit-là sans que je m’en doute. Penché sur la victime comme l’aurait fait un légiste, j’observais à la lumière d’un projecteur.
LA RÉVÉLATION
LA RÉVÉLATION
Hypothèse
C'est fou... c'est incroyable... J’ai trouvé le visage de l'origine du monde !
Cherchant toute information possible sur le Maître, je passe de longues soirées sur internet en quête des sites le référençant. Lorsqu’un soir, encore par hasard, je surfe sur le site du Musée d’Orsay et tombe en admiration devant l’image de son tableau le plus célèbre:
L’Origine du monde.
Mon œil s’arrête un instant sur cette merveille, et avant même d’en avoir analysé les détails, une question insidieuse me parcourt immédiatement les neurones : Pourquoi ce cadrage ? Pourquoi ce corps acéphale ? Pourquoi cette découpe sur le jupon ? Tiens, mais ma Belle porte aussi un jupon découpé sur ses épaules !!! Et là… une intuition, devrai-je dire, une inspiration énorme m’envahit… Je bondis ; j’en imprime une photo à l’échelle. Je lui superpose le portrait de ma Belle. Léger décalage pour suivre la colonne vertébrale…
C’EST FOU… C’EST INCROYABLE …
J’ai trouvé LE VISAGE DE L’ORIGINE DU MONDE !
Quel choc ! J’étais sidéré par l’éblouissante révélation de cette superposition ; L’expression du visage convulsé par l’afflux sanguin et la tension perceptible des sens devenait alors évidente et expliquait parfaitement la torsion du corps et sa posture : Une femme en pleine Extase était face à moi ! Je jubilais. Ainsi, le cadrage si énigmatique de l’Origine du monde, qui affiche l’incomplétude du corps que l’on devine au-delà, s’explique parfaitement : Une découpe !
LES PREUVES
Voici quelques-unes des multiples preuves...
1
Cachet du fournisseur de toile DEFORGE CARPENTIER au dos du portrait
DEFORGE CARPENTIER
COULEURS FINES
ET TOILES A PEINDRE
8 BOULEVARD MONTMARTRE
PARIS
Cette enseigne n’a vécu que de 1858 à 1869.
Or il se trouve que Courbet changea justement de fournisseur de matériel de peinture en Juin 1864, il quitta Haro ; Et devinez chez qui il se fournira alors ? Chez Deforge-Carpentier, et ce, un an avant d’attaquer la réalisation de l’Extase…
Dans un courrier du 08 décembre 1864, Il dira même à son ami P.J. Proudhon d’aller voir: Venus et Psyché, chez Deforge Carpentier. De plus, n‘oublions pas que Venus et Psyché était le premier tableau de sa « suite sur les plaisirs ».
2
Le modèle féminin de la Femme au perroquet est Johanna Hifferman,
sa maîtresse.
La femme au perroquet ( MET, NY )
Johanna en Extase, émue et convulsée
Extrait d’un ouvrage paru en 1879 , soit deux ans après la mort de Courbet, intitullé : « Le Poète Eugène Cressot (de Dijon) et son biographe Jules Valles »
Même bouche, même dentition , même menton, même nez, même chevelure en copeaux d’acajou, même yeux marron , même sourcils très longs. La seule différence est la signature de Courbet, dans l’oreille de l’Extase .
3
Lacan et l'Origine du monde
Le célèbre Psychanaliste Jacques Lacan acheta l’Origine du monde au baron de Hatvany en 1954. Lui et sa femme, Sylvia, gardèrent le tableau jusquà leur mort, et leur fille en fit dation à l’état en 1995 , en paiement de ses droits de succession. Le beau frère de Sylvia Lacan, qui était peintre : André Masson , se vit confier la tache de peindre un masque pour habiller ce tableau « que les enfants et les voisins pourraient ne pas comprendre… » ; Il peignit donc un panneau en bois qui coulissait habilement dans le montant lateral du cadre , qui représentait de manière abstraite le tableau qu’il cachait, en reprenant à peu près le même cadrage que l’original.
Terre Erotique par André Masson
Quelle surprise de découvrir qu’il fit un an plus tard, un grand dessin à la plume et aquarelle (49 X 65 cm) qu’il intitula l’Origine du monde, qui reprenait les courbes de Terre Erotique, mais cette fois-ci, qui représentait Johanna entière avec une tête et une chevelure dans la même teinte que sa toison pubienne, en Rousse.
" L'Origine du monde " par André Masson
Masson avait donc appris par sa belle sœur, Sylvia Lacan, le secret du découpage de ce tableau.
4
Le découpage de l’Origine du monde
Dans un article paru dans Le Monde Illustré du 25 Janvier 1879 , le journaliste Jules Noriac, raconte sa visite de l’appartement de
Khalil- Bey, qu’il fit début 1868, en compagnie de l’ami du Nabab,
Mr Garin de la Morflans :
Les deux tableaux de Courbet auxquels il faisait référence, étaient :
- Pour le grand tableau : Les Gougnottes, que l’on appelle aujourd’hui, Le Sommeil.
- Pour le petit : L’Origine du monde.
L’Origine du monde = UN SIMPLE FRAGMENT DE TABLEAU
5
Les deux tableaux présentent les mêmes éléments techniques
-
La même toile de lin ( 14x 15 fils, au Cm² , comptage boucles)
-
Les mêmes pigments (après analyse en laboratoire)
-
L’échelle des motifs est la même pour les deux tableaux.
-
Le raccord des tableaux se vérifie aussi bien en cohérence scénique, qu’en rapprochement physique. (Lumière, ombre portée, carnation, pose, jupon en haut et en bas).
-
Existence de plusieurs fils de trame, qui se poursuivent parfaitement sur les deux radiographies des tableaux, quand elles sont positionnées en cohérence avec la marque laissée par l’ancienne barre centrale du grand tableau d’origine.
Radiographie : Partie basse dextre du Visage Secret
Angle senestre supérieur de L’Origine du monde
IMontant latéral du châssis bois
En ROUGE superposition verticale de deux lacunes, probablement causées par l’appui du tableau original (avant son découpage) sur une autre toile dont la traverse verticale aura altéré la couche picturale. (Courbet empilait ses toiles contre les murs de son atelier).
En BLEU, les fils de trame les plus visibles, qui se poursuivent.
6
Marques laissées par l'ancienne barre de traverse centrale,
qui se poursuivent sur les deux tableaux
Photos en lumière rasante
Oeil du visage secret
Cuisse senestre de l'Origine du monde
Ces deux photos ont été réalisées par deux techniques différentes et deux
éclairages différents , ce qui explique les écarts de brillance des vernis).
7
Authentification de l'expert de Gustave Courbet : Jean-Jacques Fernier
Le 15 janvier 2013, Monsieur Jean-Jacques Fernier me remettait son rapport d'expertise définitif, validant mon hypothèse. Il accompagnait son dossier, d’un second croquis sur sa vision définitive de la reconstitution, présentant Johanna les deux bras tendus vers le ciel.
Dessin réalisé par Jean-Jacques Fernier
8
L’apparition Miraculeuse de nouvelles Bandes de Tension
L’Origine du monde ne possédait pas de bandes de tension en 2007 ; Le rapport d’Analyse du C2RMF de 2007 (Laboratoire des Musées de France) précisait page2 : « Le tableau a été rentoilé assez récemment : les bandes de tension originales ont disparu lors de cette opération ou au cours d’une intervention précédente.»
Et comme par hasard, ce n’est qu’en 2014, soit un an après l’annonce dans Paris-Match de la découverte du visage secret de l’Origine du monde, que sont miraculeusement apparues ces nouvelles bandes de tension autour de l’Origine du monde.
Ne seraient-elles pas destinées à enterrer définitivement l’Extase, bien trop embarrassante ?
Vous aurez la réponse à cette question dans « La Face Cachée de l’Origine du monde »
ET PLEIN D’AUTRES PREUVES, dont …
-
Témoignage d’Elizabeth Roudinesco (la Biographe de Jacques Lacan), qui nous indique qu’il avait acheté l’Origine du monde pour observer à loisir tous les manques de ce tableau, en nous les précisant : Visage convulsé, regard au seuil de l’évanouissement, membres épars tournés vers l’infini ; Une femme en EXTASE… (mot écrit)
-
Témoignage de Maxime Du Camp, qui voit l’Origine du monde chez Khalil-bey et nous indique qu’il provient du portrait d’une femme extraordinairement émue et convulsée, et nous explique que Courbet l’avait découpé contre l’or du Nabab.
-
Témoignage d’Arsène Houssay, qui nous indique que Khalil-Bey avait acheté « Brunehaut », soit l’image d’une reine morcelée…
-
Témoignage de Jules Troubat, narrant le résultat du découpage de l’œuvre centrale d’une suite réalisée par Courbet sur les plaisirs : Avant, Pendant, Après …
-
Le Monogramme de Gustave Courbet incorporé dans l’Oreille de Johanna.
-
Témoignage commun d’Emile Zola et de Paul Cézanne, qui avaient ensemble partagé le dévoilement de l’Extase par Courbet.
-
La preuve absolue de Cézanne, dessinant l’Extase avec Johanna entière, son oiseau au-dessus de la main droite et son oreille signée.
-
Témoignage pictural du célèbre sculpteur Auguste Rodin, ami du Baron Ferenc de Hatvany, qui dessine « La création du monde avant son découpage »
-
Témoignage d’Emile de Girardin, qui en 1871 nous parle des deux tableaux obscènes de Khalil-bey peint par Courbet, dont « L’innommé » et les gougnottes.
ET ENCORE D’AUTRES dans l’ouvrage à paraitre « LA FACE CACHEE DE L’ORIGINE DU MONDE »
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L'ENQUÊTE
Enquête que j’ai entreprise par la suite, pour découvrir son secret.
Une œuvre si envoûtante, méritait que je m’occupe d’en savoir plus, sur elle et son créateur.
Le seul indice en ma possession et sur lequel allait débuter toute cette enquête, passait par le décryptage du nom du fournisseur tamponné à l’arrière du tableau.
il m’aura fallu quatre jours entiers d’observation, penché sur le revers dans toutes les positions, pour décrypter:
..FORGE .ARPENTIE.
.OULEURS .INES
.....ILES À PEIND..
.......VARD MONTMA....
PARIS
Afin d’identifier ce cachet, il faudrait avoir accès à la liste des marchands de fournitures d’art du XIXème.
La solution : commencer mes recherches à la Bibliothèque du Louvre, où se trouve une somme colossale d’études en tout genre, sur les artistes, leurs créations et leurs fournisseurs.
Première découverte :
Date de naissance approximative de la victime.
Deux après-midi d’investigations plus tard, j’avais trouvé le premier indice sérieux du tableau : la liste des marchands de fourniture d’art du XIXème avec leurs adresses, leurs cachets et dates d’activité.
Le cachet au dos de mon tableau devenait alors évident.
DEFORGE CARPENTIER
COULEURS FINES
ET TOILES A PEINDRE
8 BOULEVARD MONTMARTRE
PARIS
Une recherche de paternité : la liste des suspects
Quelques semaines plus tard, je racontais mon aventure à un ami, qui me demandait de lui confier le tableau, pour le présenter à quelques experts . L’un d’eux, suggéra la piste de Carolus Duran, qui était aussi sur ma liste. Consultée, Sylvie Brame, de la galerie Brame et Lorenceau, experte en peintures du XIXème et spécialiste de Carolus Duran, nous indiqua que ce tableau n’avait pas été peint par celui-ci, mais qu’elle y reconnaissait plutôt la facture de Gustave Courbet...